La sécurité est un besoin primaire et fondamental pour l’homme, ce qui fait que nous sommes, continuellement, en quête de solutions et options pour la garantir.
Dans ce même entendement, avoir un habitat est une forme de sécurité, mais trop chère payée. De ce fait, nombreux sont ceux qui se tournent vers leurs banques espérant bénéficier d’un prêt immobilier. A son tour, celle-ci se réfère à une assurance pour assurer le remboursement de son prêt en cas d’incident imprévu. Il est, donc, question d’un cercle à trois pôles, à savoir : l’emprunteur, la banque et l’assurance. Mais, saviez-vous qu’il est possible de négocier son assurance ?
L’assurance du prêt immobilier
L’achat d’une résidence ou n’importe quel autre bien immobilier est, généralement, au-dessus de la capacité du citoyen français de la classe moyenne. Chose qui fait que beaucoup de personnes se tournent vers leurs banques afin d’acquérir un prêt bancaire. Ils auront, donc, un crédit bancaire sur le dos qu’ils devront rembourser, soit en tranches ou par mois selon les modalités mentionnées dans le contrat.
Bien que ce ne soit pas obligatoire aux yeux de la loi, certaines banques demandent une assurance de prêt immobilier afin de certifier le remboursement de la dette en cas d’événement imprévu.
Qu’est-ce qu’un prêt immobilier ?
Il s’agit de se présenter à sa banque en qualité d’emprunteur pour vous aider en leur qualité de prêteur à compléter la somme dont vous aurez besoin pour acheter une maison, la construire ou la rénover.

Pour accepter ou refuser votre requête la banque se base sur :
- le taux d’endettement doit être entre 30 et 40 % ;
- l’emprunteur doit avoir une situation professionnelle stable ;
- l’emprunteur doit mettre plus de fonds que la banque ;
- assurer le remboursement de la dette en une période bien déterminée ;
- avoir entre 30 et 40 ans ;
- être en bon état de santé.
Qu’est-ce qu’une assurance de prêt immobilier ?
C’est à l’emprunteur de la choisir, il s’agit d’une assurance qui se charge de s’acquitter de la dette du demandeur de prêt, et ce, de manière totale ou partielle. Ainsi, la banque n’aura pour garantie que la somme qu’elle débloquera pour la personne et sera rendue dans les délais. Celle-ci n’est pas légalement obligatoire, mais elle est exigée par la plupart des banques.
Après avoir signé le contrat, il y aura un accord entre l’emprunteur et sa banque. Si le remboursement ne se fait pas conformément au contrat, la banque se tournera vers son assurance qui couvrira la dette. Cependant, celle-ci ne le fera qu’en cas de :
- détérioration de l’état de santé de l’assuré,
- incapacité d’assurer le paiement : pour perte d’emploi par exemple,
- le décès du souscripteur.
La procédure de négociation de l’assurance de prêt immobilier
Ce type d’assurance peut couvrir jusqu’à 30 % de la dette estimée par votre banque. Ainsi, suite à un événement imprévu, deux possibilités s’offrent à la banque, soit suivre la procédure liée au surendettement ou procéder à la saisie de la résidence. Cependant, si vous êtes assuré, votre assureur peut s’acquitter de votre dette. C’est pour cela qu’il est primordial de bien négocier votre assurance. Cela peut se faire suite à de grandes lignes de directives à prendre en considération.
Choisir la meilleure assurance de prêt immobilier
Le mieux serait d’opter pour une assurance peu coûteuse qui garantit en parallèle une couverture avantageuse. Si vous êtes déjà assuré et que votre assurance ne vous convient pas, vous pouvez toujours la changer pour essayer d’en trouver un assureur qui vous couvrira mieux. Cependant, la seule condition à remplir est que les garanties soient équivalentes.
Pour se séparer de son assurance, tout dépendra du prêt en question : si celui-ci s’étend à plus de 12 mois, la résiliation du contrat pourra se faire après une année de sa signature. A contrario, si le prêt est à moins d’une année, la résiliation pourra se faire à n’importe quel moment de l’année en cours.
La validation du nouveau contrat par la banque
Avant de songer à changer d’assureur et à résilier son contrat avec l’ancien, il est primordial de passer par sa banque. Celle-ci devra valider le nouvel assureur, d’où l’importance de respecter les mêmes garanties qu’avec le précédent. Si celles-ci sont respectées, la banque donnera son accord.
Résiliation de l’ancien contrat et signature du nouveau
C’est la troisième et dernière étape du processus de négociation de l’assurance. Après avoir eu l’accord de la banque, il ne reste plus qu’à contacter votre nouvelle assurance et signer votre nouveau contrat. Par la suite, il vous faudra rédiger une lettre de résiliation du contrat à votre ancienne assurance.